Un t sans t?

Un t sans t?

Cher Lien, sui(_)e aux messages

Une part de l’absurde apparaît-il du doute cartésien opposé à la certitude de la finalité? Et ceux qui l’ignorent ont-ils un deal avec la mort? “L’ignorance tue”, disait ma mère. Mais maman, elle tue qui? L’ignorance nous tombe dessus lorsqu’on s’en aperçoit, parce qu’on la remarque. Elle nous permet de progresser et grâce à elle on se repent de son éclairant avènement. Des connaissances nouvelles, on en tire de chaque victoire et échec. On la rencontre dans l’expérience à mesure que les pas avancent. Le bébé ignore tout parce qu’il apprend de son environnement. Elle construit, mais peut aussi détruire.

L’ignorance destructrice est paradoxalement celle que l’on fabrique, celle que l'on calcule dans l’obscurité, au noir. Celle où l’on sait précisément que nous ne voulons rien savoir. C’est celle qui tue mère, écoute-moi, ils m’ont tué. Deux fois plutôt qu’une: “qu’est-ce que tu voulais qu’on fasse”. Est-ce que de si loin tu m’entends? J’imagine que oui. Cette ignorance s’oppose à la paix, à la sérénité parce qu’elle donne un souffle aux spéculations. C’est un cul-de-sac, un chemin qui ne mène à rien. Elle sublime le partage qui se trouve derrière les naufrages. Les couillons ne peuvent pas nager à contre-courant, encore moins celui avec un costume moulant, à la limite nu pour ma préférence ne serait-ce pour la transparence.
Ils ont entendu le message, moi aussi d’ailleurs, seulement, ne soyons pas des moutons, ni des couillons. Plutôt couillu et peut-être un peu glandu,…, mes amis.

Boucle sans fin tel un refrain

bis

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