Le vingt-cinq mars deux mille vingt-quatre

Le vingt-cinq mars deux mille vingt-quatre

Lundi vers 21:30 nos amis, Jackson et JC, nous ont informés d’un événement possible à venir. Ni alarmiste, ni mélodramatique comme la peur provoquée aux bulletins d'informations, mais celui de l’observation paisible et calme d’aurores boréales entre 22:00 et 23:30. Toute l’intention était là. Ils partageaient avec nous le besoin humain de se réunir autour d’un phénomène cosmique, au-delà de nos pouvoirs et dont il est possible de jouir gratuitement. Sans hésiter, j’ai quitté le confort de mon lit pour me rendre au phare du Borgot.

Ce soir-là, je n’ai pas vu d’aurores boréales. Ils seront au rendez-vous la prochaine fois. Le lieu était parfaitement féérique en l’absence d’artifices dignes de Disney. J’étais face à l’éternité dans l’obscurité au rythme des vagues se fracassant au pied de la pointe de terre avalée par la mer.

Merci les voisins!

Retour au Megaphone